DOSSIER N°1 => L'antimatière dans Dragonhide

Avertissement : la compréhension de ce dossier nécessite des bases en radioactivité.

• A.°/ Rappel sur la nature des dons
  a_ à l'intérieur du corps humain ;
  b_ le pouvoir est unique.
  
• B.°/ La stabilité du Flux.
  
• C.°/ A propos du pouvoir de Lloyd Astato ( l'Arme ).
  
• D.°/ Métaphysique dragonhidienne.

Contrairement au nôtre, le monde de Dragonhide est en partie constitué d'antimatière. L'antimatière, inverse de la matière ( s'annulant avec un électron ), prendra aussi le nom de positrons ( dits également "positons" ). Les scientifiques supposent qu'elle est apparue en même temps que la matière au moment du Big Bang, étant le fruit d'une décomposition de la lumière générée lors de l'apparition de l'Univers selon la formule :





a_ à l'intérieur du corps humain : Les êtres vivants de Dragonhide possédant un don ont une composition commune :
- un corps, composé d'atomes, renfermant une mémoire ;
- un esprit, responsable du comportement de l'individu, qui possède une capacité de stockage de souvenirs différente de celle du cerveau. Sa séparation avec l'âme marque la mort définitive de l'individu, car l'énergie de celle-ci lui permet de continuer à exister ;
- une âme, faite d'une portion de Flux dont la vibration est propre à chacun. C'est une énergie immatérielle.
La part de Flux en l'être humain circule dans son corps par l'intermédiaire des voies nerveuses. En effet, ce qui retient l'énergie fluviale "prisonnière" de l'individu, ce sont ses pensées, sa conscience. Ainsi, le corps ( en particulier les parties sensibles telles que les doigts et les lèvres ) peut aider à orchestrer son maniement et à doser son utilisation ( voir don d'Elizandre Valentine pour exemple ).
Cette énergie est sans cesse renouvellée et réalimentée, nourrie par la pensée. Plus elle est intense, plus elle est efficace.

b_ le pouvoir est unique : Il est défini par le mouvement de l'antimatière constituant l'énergie fluviale. C'est une espèce de "code génétique" de l'antimatière, transmis à chaque positron caractéristique du capital fluvial humain. Il est unique, au même titre que l'est chaque être humain.
Néanmoins, tout comme les hommes peuvent en théorie être clonés, le pouvoir peut l'être également.
La vibration du positron de la cellule oeuf ( son pouvoir ) est la somme des vibrations des positrons contenus dans le spermatozoïde et l'ovule ( une vibration plus intense ne témoigne pas d'un pouvoir plus puissant ).
Ainsi, en greffant un positron père de mouvement souhaité à la cellule oeuf, on peut modifier le pouvoir détenu par les cellules filles, puis l'individu nouveau.



L'énergie fluviale, l'antimatière qui le constitue, est stable ( ne risque pas de subir une transformation chimique ) tant qu'elle est animée d'un mouvement suffisamment excité. Lorsqu'une âme décide de mourir pour de bon, les positrons qui la composent se figent au moment de son passage à la source, dans le Vide où elle ne craint pas l'anihilation avec un électron ( voir formule plus haut ). Une nouvelle vibration, destinée à un autre individu, vient l'animer.



Lloyd est un gamin faisant partie des gouverneurs secrets d'Holy. On le retrouve dans le sujet Au coeur de la Sylphyde, où il suggère l'utilisation de l'Arme contre l'Empire d'Evangel Mainyu. Cette Arme n'est autre que lui-même, fruit d'une expérience de manipulation génétique sur la cellule oeuf, signée Dr. Jacob Lusian en personne. En effet, le scientifique a réussi à remplacer son positron originel par un positron de sa création, sensé lui attribuer le terrible pouvoir qu'il possède actuellement.
Ainsi, Lloyd utilise sa propre énergie fluviale pour épuiser celle de sa victime, jusqu'à ce qu'elle soit assez basse pour ne plus résister aux électrons du milieu ( en l'occurence, les atomes des neurones deviennent des isotopes et meurent, mais en quantité négligeable ). Ils réagissent toujours selon la formule closant l'introduction.
Au moment où elle perd son pouvoir ( et par conséquent tous les positrons fluviaux qu'elle possédait, ceux dont le mouvement unique faisait la caractéristique ), la victime émet de la lumière de l'intérieur ( dûe aux rayons gamma ). Son espérance de vie devient alors égale à celle d'une personne exposée à des retombées radioactives ; en effet, les conséquences des rayons gamma sont similaires à celles des rayons X ou des ultraviolets : brûlures, cancers, mutations génétiques...
De plus, lorsque le travail de Lloyd est total, il ne reste plus un seul positron caractéristique de l'individu dans son système nerveux ( ni nulle part ailleurs ). Pas de cellule mère = pas de division possible = pas de don. La victime ne retrouve plus jamais son pouvoir.
Toutefois, il suffirait qu'un seul positron ait échappé au contrôle de Lloyd pour que, progressivement, la pensée et la conscience de la victime vienne recréer l'énergie fluviale selon ce modèle unique.

N.B. : cette partie pourrait laisser suggérer que l'on peut perdre son pouvoir définitivement en l'utilisant de manière intense et totale ( épuisement total de l'énergie fluviale ). Mais, tout comme se suicider en arrêtant de respirer, une telle exploitation du don est impossible.



Le nombre total de positrons et d'électrons dans le monde entier est le même, seulement ces particules existent sous différentes formes. Les scientifiques prévoient un épuisement de l'énergie fluviale sur le long terme et une anihilation progressive positrons/électrons qui, lorsque les deux derniers disparaîtront dans un couple de rayons gamma, marquerait la fin du monde.

A venir : thèse complète d'Evangel Mainyu sur la nature et l'origine des dons.